[Autobio]
Salut à toi qui lit ma biographie. Sache que tu n'apprendra rien car, moi-même, je ne me souviens de rien. Seuls me restent des souvenirs d'arcs et de flèches, me faisant penser que je pratiquais l'archerie. La confection de projectiles meurtriers ne me semble pas inconnue aussi. Pour ce qui est du reste, c'est le néant. Cela va même jusqu'à ma famille et à mon appartenance à un royaume...
Alors pourquoi les Seizon ? Parce que ma mémoire remonte seulement à la semaine dernière et que je me trouvais sur Calensil... Quand on pert son identité, on ne va pas chercher plus loin sur ses origines dans un premier temps... Mais cela pourrait être "drôle", si en réalité, je suis une Reikonne... Ah, ah ! Allez ! Il faut bien en rire, non ? Enfin, oui, non, si je me pointe sur un champ de bataille, j'aurais l'air malin si je blesse un parent... D'ailleurs, est-ce que j'étais un défenseur actif de mon royaume ? Peut-être que quelqu'un me recherche...
Je repars donc de zéro, j'apprends ou réapprends, je ronge mon frein, mais ce qui m'inquiète c'est que personne, ici, ne semble me reconnaître...
En attendant, on m'a demandé d'aller pêcher des truites, j'ai réussi à prendre 5 chaussures...
[Description physique]
Grande mais pas géante : 1m70 Age entre 18 et 20 ans Mince/normale que trop mince Châtain/brune Yeux dorés Peau claire
Se coiffe d'une tresse (africaine en diagonale) afin de bien maintenir ses cheveux en place pour plusieurs jours.
Cheveux longs et bien trop souples à son goût.
Ni belle, ni moche, comme elle le dit : "normalement constituée de corps et d'esprit, bien que ce dernier fasse un peu défaut en ce moment".
[Caractère]
Comme elle a la flemme de se coiffer, elle se fait toujours une tresse pour être tranquille plusieurs jours.
Elle n'est pas triste ou déprimée par sa perte de mémoire, ça la travaille quand même un peu. C'est pourquoi elle a choisi la pêche, elle peut essayer de faire le point, de se perdre dans ses pensées sans avoir peur de se couper un bras.
Elle est maladroite quand elle arrive dans un lieu inconnu avec des gens inconnus, ce qui l'embarrasse beaucoup.
Mais cette maladresse n'est que passagère, elle reste la plupart du temps très habile.
[Passé]
Sashling ne se souvient de rien. Sa famille, ses amis, ses compagnons ? Aucun idée.
Lorsqu'elle revint à elle, elle se trouvait dans un lit et une vieille femme l'observait assise. D'après ce qu'elle comprit, la bonne femme l'avait trouvée dans la forêt, blessée et délirante. Vu l'état des blesures, personne dans le village ne pensait que Sashling ne survivrait ou alors arriverait à retrouver l'usage complet de ses membres.
Mais la jeune femme devait avoir une volonté de fer car elle reprit connaissance deux jours après avoir été recueillie. La semaine suivante, elle pouvait déjà se mettre debout malgré les réticences de ses hôtes.
Elle fut surnommée Sashling le jour où se promenant à côté d'un étal de poissons, elle dit aux enfants l'accompagnant : "Ça chling, non ?" au lieu de "ça chlingue". Les gamins trouvant cela amusant l'appelèrent ainsi en variant la prononciation selon leurs humeurs. Quant à Sashling, peu lui importait la prononciation, bien qu'elle se présentait toujours avec celle qui sonnait moins sale.
En deux semaines, elle fut totalement remise grâce à une constitution robuste qui étonnait les médecins. ils lui posèrent de nombreuses questions auxquelles elle fut incapable de répondre, étant devenue amnésique. Ils voulurent la soumettre à des examens mais elle refusa d'une telle force qu'ils n'insistèrent pas.
Si son corps allait mieux, sa tête beaucoup moins, elle se mit à faire des cauchemars et à souffrir d'insomnie. C'est ainsi qu'elle découvrit qu'elle était capable de tirer à l'arc et de toucher une cible à plusieurs coudées. Elle en conclut qu'elle devait être un archer ou avait vécu grâce à ce talent. Malheureusement, elle n'en sut pas plus.
Quant à ses mauvais rêves, ils étaient de nature étrange, elle refusait d'en parler mais essayait de s'en souvenir pour les décrypter. Elle finit néanmoins par se confier à la vieille femme présente à son réveil et qui l'hébergeait toujours. Sashling n'osait pas entrer dans les détails mais le peu raconté les avait toutes deux mises d'accord : ces rêves étaient en rapport avec ce qu'il s'était passé.
Le fait d'en parler même succintement suffisait apparemment à apaiser l'inconscient de Sashling car à chaque fois qu'elle parlait d'un nouveau rêve, il ne se manifestait plus par la suite, lui permettant de retrouver des nuits plus sereines. Toutefois, la jeune femme notait tous les détails dont elle se rappelait dans un carnet et le consultait régulièrement au cas ou un souvenir lui reviendrait, ou un indice apparaîtrait.
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